Vers l’infinie et au-delà !
Jour 1 :
Grosse gueule de bois comme si on avait fait la fête pendant une semaine non-stop. Je me rappelle que la décryogénisation fait toujours cet effet la.
A bord du Daedalus, c’est l’anarchie. Chacun fait ce qui lui plait. Tout le monde ne semble pas avoir recouvert ses esprits. Encore un effet de la décryogénisation.
Il aurait été tellement plus simple d’utiliser Terence comme un caddie pour faire l’inventaire et déplacer les équipements en se fatiguant le moins possible.
Néron nous hurle une mauvaise nouvelle : deux membres de l’équipage sont infectés. Il y a des mushs à bord.
C’est l’hystérie, tout le monde soupçonne tout le monde. Je suis la seule à être immuniser contre ses choses. Tout le monde me regarde avec envie et espoir.
Malgré la folie ambiante, Finola et moi arrivons à finir le Gaz antispore.
Les choses se calment et tout le monde va se coucher pour se reposer un peu. Les hostilités reprendront demain avec une effrénée chasse aux mushs en vue.
Jour 2 :
A mon réveil, le commandant réclame que l’on fasse le savon mushicide. Bon, on va faire ce qu’il demande.
Après une rapide discutions avec Néron, il a accepté de mettre en place un projet d’insonorisation afin que l’on puisse mieux dormir.
Gioele, attire mon attention sur le comportement étrange de Ian. Alors que je tenais compagnie à Paola sur le pont, je mène l’enquête. Avec l’aide d’Eleesha, on découvre qu’il y a une forte suspicion qui plane sur Ian. A mon avis c’est un mush.
On tente de s’organiser un peu, mais la bête se réveille. On est pris de cours, mais on continue notre plan. Le commandant me prend pour une mule et me refile plein de truc à surveiller. Je stationne dans le dortoir Beta avec les grenades pour éviter un massacre.
Quelqu’un de particulièrement impatient a terminé le projet Néron en cours qui réduit le nombre de nos poursuivants.
Finalement, la chasse aux mushs se termine au laboratoire avec la mort de Ian. C’était bien un mush. La joie s’empare de l’équipage. Il n’en reste plus qu’un. Le commandant en profite pour le prévenir grâce à un message à travers le vaisseau. J’espère qu’il va se faire discret, le temps de finir le sérum histoire de le tester dessus voir s’il fonctionne.
Hua a discuté avec Néron et on a pu avoir le célèbre projet de visé euristique. Trop de la balle ça. Les hunters ont intérêt à bien se tenir.
Je suis contente, maintenant je vais pouvoir disséquer un mush et voir ce qu’ils ont dans le ventre. Avec un peu de chance le sérum sera à notre porté.
L’antiquité de Frieda a trouvé une planète. On s’organise pour faire une expédition, mais on est bloqué pour le moment car elle a voulu aller faire un tour dans l’espace pour ramasser des débris pour Terrence.
Mamie Frieda n’a rien trouvé de mieux que de se perdre dans l’espace à la recherche de débris de hunter. Cela retarde notre départ pour le planète à explorer. Je vous jure ces antiquités.
Paola a réussi à débloquer une MaJ Néron qui nous donne plus de charge aux patrouilleurs . Cool, les pilotes vont pouvoir faire de vrai carton sur les Hunters.
Avec Finola on a fini le savon mushicide. C’est le soulagement dans l’équipage qui espère pouvoir se prémunir contre une conversion au mycélium.
Hallejuya ! ! ! Chao, le dernier membre qui a eu du mal avec la décryogénisation, est enfin opérationnel. Avec 14 membres d’équipage aguerri, le dernier mush va devoir faire profil bas.
Fin de la journée, que ce fut chargé en émotion. Je vais prendre un bon repos bien mérité. Demain j’ai plein de boulot et certainement plein de truc à faire qui ne sont pas en rapport avec mes fonctions d’infirmière et d’aide laborantine.
Jour 3 :
Pendant la nuit, un drôle de signal est arrivé aux communications. Le départ vers la planète à explorer est encore retardé. Faut attendre que Paola décode le signal. Que de contretemps.
Pendant la nuit, les myco-alarmes ont été terminée et Gioele s’est amusé à en cacher quelques-unes. L’imbécile, je l’ai vu en mettre une dans l’infirmerie. Pas très discret cet homme.
Au réveil, le moral est un peu down, mais le commandant a demandé à tout le monde de venir dortoir Beta pour faire un discours enflammé afin de revigorer l’équipage. On verra s’il a du succès.
Le discours était ridicule. Il se prend pour qui ? Le seul espoir de l’humanité, c’est toi et ma résistance au mycélium. Lui, il est juste là pour faire le chauffeur. NAMEHO ! ! !
J’ai fait une bonne sieste et à mon réveil ont été en orbite autour d’une planète, mais personne ne semblait motivé pour y aller. J’en ai profité pour finir le sérum constipatoire. Dans la foulé et après concertation avec le commandant et Finola on a fait la bactérie mushivore.
Une expédition est partie, à part de l’O2, elle n’a pas ramené grand-chose. C’est bien dommage que ne pas avoir de la viande histoire de changer de cette infecte tambouille mexicaine à base de céréales bouillies.
Le temps a passé et il était temps d’aller dormir un peu, mais avant cela, j’ai jeté mes dernières forces dans la recherche en cours : Mycoscan.
Ouf ! Enfin l’heure de dromir.
Jour 4 :
Je me suis levée aux aurores, histoire de profiter du calme du vaisseau pour travailler tranquillement sur Mycoscan. Puis j’ai pris un fauteuil pour faire une petite sieste dans un coin.
A mon réveil, il était finit, alors j’ai un peu travaillé sur le brouilleur Méridon. Ceci dit, j’étais tellement fatiguée de ma sieste que je suis allée me coucher une petite heure histoire de récupérer un peu.
J’ai noté aussi que les techniciens étaient fier d’eux d’avoir terminé le gros projet du bouclier Plasma, mais il faut attendre que Janice daigne demander à Néron de l’activer. Grâce à ça, on va pouvoir dormir sur nos deux oreilles pendant les cycles de sommeil.
J’ai pu voir que notre cuistot a fait la cuisine, certainement que c’est toujours cette infecte bouillie qu’'il va nous servir. J’aimerai tant qu’il change un peu de recette.
J’ai été tirée de ma sieste au début du cycle 7 par un terrible tremblement. Cela venait du laboratoire. Une grosse plaque de métal était tombée sur Finola et Chao. J’ai soigné Finola comme cela elle pourra s’occuper sereinement de Chao et des autres.
Gioele commence à perdre la boule en se prenant pour Chao, je le lui fais remarquer et cet idiot me menace de mort … Franchement, ça ne lui réussit pas les voyage dans l’espace et la cryogénisation. Décidément, on a quelques spécimens intéressant pour une étude zoologique et sociologique approfondie.
Une vive discutions a vu le jour au self au sujet du dernier mush qui reste introuvable. Certain le veulent mort, car c’est un grand dangers. D’autres espère le sauver grâce à nos recherches sur un sérum rétrofongique. Résultat, tout le monde s’engueule, car personne n’arrive à trouver l’argument qui fait mouche. Il doit bien se marrer à nous voir pinailler de la sorte.
Nous avons fini une recherche de première importance pour notre survie dans l’espace : le brouilleur Méridon. J’espère que cela sera suffisant pour nous prémunir au maximum des Hunters pendant nos voyages. Ceci dit, avec l’aide du bouclier, le Daedalus ressemble de plus en plus à un tank de l’espace.
L’équipe de technicien semble vouloir travailler à l’amélioration de Néron pour qu’il soit moins tête de cochon et nous aide un peu sur les projets de modules pour développer plus le Daedalus.
Pour le nouveau projet, on va pouvoir enfin compter sur Néron. D’ailleurs, Terence nous tanne pour que l’on lui fasse un quatrième drone. On va finir par lui céder, comme ça on aura la paix le temps qu’il passera dans son atelier installer en Baie Alpha 2.
Jour 5:
Le réveil fut difficile. J’ai un peu travaillé sur le distillateur de médoc. Le commandant de son côté attend que Paola nous décrypte la base rebelle pour se mettre en orbite d’une planète et préparer une expédition. Je crois que Chao est en train de mourir de faim, mais je ne sais pas quoi faire, car il ne répond à aucuns stimuli. Je vais laisser le dossier au médecin chef et soumettre le cas au commandant.
Terence est tout excité avec l’arrivée de son quatrième drone, un vrai petit enfant le soir de noël. Maintenant, il nous casse les pieds pour que les pilotes aillent pêcher des débris dans l’espace. Heureusement que l’on a enchaîné avec le projet filet magnétique. Comme cela, on ne risque pas d’oublier des pilotes derrière nous. Voilà une bonne chose de faite.
Après avoir bullé un petit peu, j’ai remis le nez dans les recherches du labo pour continuer à avancer le projet du distillateur quand j’ai vu Eleesha arriver avec le disquette du Génome Mush. On est maintenant paré pour faire le sérum rétrofongique. Par contre, je suis une buse dans ce domaine de recherche. On va compter sur le génie de Finola pour nous concocter ça aux petits oignons.
On vient de lancer une exploration. Raluca a décidé de partir prendre l’air. Ca ne lui a pas trop réussit, les autres la trouvé déprimée. D’ailleurs, l’expédition n’a pas été top. On a fait le plein d’O2, récolté un peu d’hydrocarbure et deux malades.
On a fini le distillateur de médicament et commencé le Sérum Rétorfongique. Ça va être long de le faire. Grâce à Finola on avance bien sur ce projet. Puis, de mon côté je m’éclate bien à disséquer le mush. J’ai bon espoir que l’on arrive à finir le Sérum demain dans la journée.
On commence à se demander qui doit recevoir certaine formation. Ce qui me fait rire c’est de voir le paraplégique postuler pour devenir un sprinteur accompli. Tu parles, ça va encore nous donner un fou de la roulette. Etrangement, personne ne se bat pour la cuisine ou la couture, même pas pour prendre des cours de tricot avec mamie Frifri.
On a subi une grosse attaque de Hunters avec de nouveaux vaisseaux. Ils ont même trouvé le moyen de nous envoyer des astéroïdes dessus pour faire plus de dégâts. Heureusement que la chasse est performante pour le moment. Combien tiendrons-nous comme cela ?
Jour 6 :
On devrait pouvoir finir le sérum aujourd’hui. Par contre, les pannes en tout genre commencent à tomber un peu partout. La porte qui permet de passer de l’infirmerie au Labo est en panne. C’est super chiant de devoir faire un détour par le couloir central pour aller bosser. En plus, il fait froid dans ce couloir.
J’ai découvert une chose, en fait Terence est un grand écologiste. Il n’arrête pas de demander aux autres pilotes d’aller récupérer les débris des Hunters abattus pour les recycler dans l’amélioration de ses drones. Chapeau bas l’artiste !
Avec Finola, on a fini les derniers tests du sérum rétrofongique. On est contente de nous. Reste à savoir s’il est vraiment efficace. J’espère que l’on va attraper le dernier mush et pouvoir le tester sur lui. Cela sera plus concluant à mon avis que sur un sujet décédé. Mais pour cela, faut d’abord le trouver et débattre avec le reste de l’équipage sain de ce que l’on va faire de lui.
Terence a trouvé de quoi faire un autre sofa après celui du pont, il l’a fait couloir arrière pour que les techniciens puissent se reposer entre deux réparations.
Jin Su a bougé le Daedalus en orbite d’une planète. Apparemment, il y a un élément inconnu très intéressant. Espérons que cela ne nous réserve pas une mauvaise surprise. En tout cas, on a un peu de mal à préparer cette expédition.
On a fini les lentilles et je ne suis pas mécontente, car cette saloperie de Schrödinger m’a blessé plusieurs fois. Je sens qu’il va finir en Nem si on vient à manquer de nourriture.
Pendant ce temps on a fait l’exploration si difficile à organiser. Elle n’a pas donnée grand-chose. Il y avait un signal spécial qui nous avait attiré, mais on a juste perdu pendant quelques heures Hua. On a finit par la retrouver, mais on s’est fait une sacré frayeur. On commence même à se demander si le Mush ne serait pas un membre de l’équipe d’exploration vu notre malchance.
Jour 7:
Ce matin j’ai presque eu le petit déjeuner au lit. Stephen a fait à manger pour tout le monde. Pour une fois, ça ne sentait pas trop mauvais ou était-ce moi qui avait trop faim pour être difficile ?
J’ai bossais un petit peu sur le phéromodème. Peut-être que comme ça on va savoir qui est le dernier mush. Avec de la chance on pourra avoir accès à tout l’historique de leur conversation sur leur canal privé.
On a encore perdu notre connexion avec Sol. J’ai tenté de la rétablir, mais encore une fois je n’ai fait que l’améliorer. Paola travaille bien puisqu’il l’on a toutes les bases rebelles et qu’il manque que trois dossiers pour compléter la BdD de Xyloph. En ce qui concerne les MàJ Néron, elle en a effectuée deux pour le moment.
J’ai réuni l’équipage au réfectoire pour que l’on parle sérieusement du Mush et du sort qu’on lui réserve. Il est parmi nous et sait parfaitement ce qui va l’attendre quand on l’attrapera. Pour le moment, c’est assez confus et l’enquête pour le trouver patine un peu. Ca va lui laisser un peu de répit. Ceci dit, il ne faut pas trop lui en laisser, sinon on risque d’avoir une mauvaise surprise.
En ce début de soirée, nous avons enfin décodé le mode de fonctionnement du phéromodem des mushs. Nous avons accès à leur moyen de communication. Il est vital de transmettre ces connaissances à la résistance humaine. Dans notre cas, ce n’est pas utile avec un seul mush vivant. Mais cela à l’avantage de nous permettre de savoir s’il tente de poinçonner quelqu’un voir même s’il arrive à transformer l’un de nous.
La vieille commence à perdre la boule, elle en est à sa deuxième orgie de la journée, alors que tout le monde se rationne en prévision de jours plus difficiles. Ca a du mal à passer et certains l’ont vertement invectivée.
Jour 8:
Des tensions se font jour. Le jardin hydroponique tombe en ruine et peu de gens pense à y bosse dessus malgré les investissements fait dedans.
Du côté des projets Néron, on a fini avec ça. Cela fait des gens qui sont libérés, mais pourquoi faire.
Du côté du labo, il nous reste en gros 5 ou 6 recherches à finir. Il faut vite terminer, car les structures du Daedalus montrent quelques signes de faiblesse et on va finir par avoir du monde à soigner.
Les tensions se cristallisent en ce moment sur les expéditions à faire ou pas. Ce qui est acceptable comme risque ou non. En plus, il y a toujours le spectre du mush qui plane. Ce n’est pas la joie en ce moment sur le vaisseau et on sent que certains regards se font assassins par moment. Ça va finir par exploser et ce jour-là, si le mush n’est toujours pas trouver, ça va être un massacre.
L’expédition a quand même eu lieu. Le résultat est inconnu, mais ne doit pas être fameux vu les tête déconfites qu’ils faisaient tous. En tout car, plus personne ne me dit rien. Je ne suis quasiment plus consultée par les autres. Ma prudence doit les énerver. Pas grave, ils finiront bien par se rendre compte que je ne suis pas une quantité infime.
Au labo en tout cas on dépote. Il ne reste plus qu’un recherche en stock.
Jour 9 :
J’ai soigné l’un des membres de l’expédition qui poireautait à l’infirmerie. J’en ai profité pour soigner Eleesha qui fait des expériences bizarres avec les fruits aliens avariés.
On a encore eu réunion sur l’enquête mush. Encore une fois, ils m’ont ri au nez. Je sens bien qu’ils commencent à ne plus me faire confiance et ils me traitent comme un boulet. On verra bien quand le temps des petits bobos arrivera ce qu’ils diront tous. Je veux bien être gentille, mais il ne faut pas abuser. J’ai le droit de m’exprimer tout comme eux.
Les incendies commencent très forts et en plus on joue à cache-cache avec l’extincteur.
Aujourd’hui, on a fini toutes les recherches en laboratoire.
Jour 10:
Les incendie ravage notre Daedalus et détruit plein d’équipement. D’ailleurs, à partir de maintenant, ça va sentir le fauve vu que l’on n’a plus de savon. Finit les douches senteurs miel citron mushicide. Maintenant, faudra se laver à l’eau et se charcuter pour éventuellement extraire les spores. Comme si le personnel médical n’avait que ça à faire, de soigner des masos en mal de douleur.
On est encore en recherche d’une nouvelle exploration à faire. Cette fois je me garde bien de faire part de mon avis. Ras le bol d’être prise pour une idiote. Qu’ils fassent ce qu’ils veulent, mais on verra vers qui ils vont venir demander des soins en cas de problème.
Il y a encore eu une réunion pour tenter de trouver le mush, mais j’en ai été écartée. Puis, certain sont venus vers moi en me demandant de justifier l’absence du sérum au labo et ont remis en cause ma loyauté à la cause humaine. Heureusement que je suis immunisée contre le mycélium, sinon ils m’auraient probablement accusée d’être le mush et m’auraient passée par les armes pour leur « bonne cause ». Qu’ils aillent tous au diable et pour les soins je m’occuperai en priorité de ceux qui sont restés courtois et correcte avec moi.
Il y a eu une expédition et ce fut encore un échec cuisant. A la suite de quoi, on nous a traitées d’incapable parce que l’on n’a pas pu soigner tout le monde. Ça commence vraiment à me chauffer les oreilles les imbéciles qui croient que l’on se tourne les pouces.
Jour 11:
Pas grand-chose à dire, j’ai fini les soins commencé hier. Pour le moment pas d’événements qui vont révolutionner ma vie ou celle du Daedalus à l’horizon. On attend toujours la planète qui va nous ouvrir la voie de l’Eden.
On tombe dans une routine de suspicion et névroses en tout genre. Nos vies sont rythmées par les pannes, les incendies, les maladies, les blessures et les recherches de la terre promise. Pour le moment c’est le Néant pour la terre promise et on ignore toujours qui est ce satané dernier mush.
On a encore, enfin ils ont encore perdu du temps à tergiverser pour savoir s’il fallait mieux tenter une planète avec Mankarog ou activité sismique. Bref, les explorations ne sont pas notre fort.
Jour 12:
Pas grand-chose à dire. J’ai fait le tour d’une bonne partie de l’équipage pour les soigner et maintenant je suis à plat. Jin Su, Gioele, Chao, Terence, Stephen, Eleesha et Raluca ont bénéficié de mes bons soins. Janice et Hua semble en parfaite santé. Je laisse le reste de l’équipage à mon médecin chef : Finola.
L’équipage semble s’être mis d’accord sur une planète pour l’exploration. On est en attente du départ en espérant enfin un peu de réussite, car pour le moment ce n’est pas folichon.
L’étau se resserre sur le mush, car la liste des suspects se réduit comme une peau de chagrin. Espérons ne pas avoir une mauvaise surprise.
Nous venons de perdre l’ancienne. Elle a dû prendre trop de plaque de tôle sur le coin du nez et tomber inconsciente tout en se vidant de son sang.
On a réussi à lancer une exploration, mais elle a été foireuse. Il y a eu plein de blessé qu’il a fallu soigner. Je vous jure ses inconscients qui fonce tête baissée.
Jour 13:
Malgré les bons soins de Terence et Raluca, le Daedalus part en miette. En plus on cumul les incendies aux quatre coins du vaisseau.
Nous avons reçu la triste nouvelle de la mort de Terence. Il a encore dû jouer au feu en faisant du raz motte sur les astéroïdes qui nous menaçaient. Résultat, il est parti en fumé le petit Terence. On vient de perdre l’un de nos plus valeureux techniciens.
On va tenter une nouvelle expédition. On va jouer notre va tout et je me porte volontaire pour y aller. Ça ne me ressemble pas, mais la situation exige une certaine prise de risque.
Nous sommes partis à quatre : Jin Su, Stephen, Finola et moi-même. Résultat ? Une expédition foireuse de plus. En plus, on a failli perdre Jin Su. C’est vraiment tout moisi ces expéditions qui ne donnent rien. On n’a vraiment pas de chance.
Jour 14:
On lance une nouvelle exploration … Résultat pire que les autres. On perd des gens, on les retrouve, on se bat, etc ... Au final on déplore le décès de Hua lors de cette mission. Ceci dit, on arrive à retrouve Stephen par chance.
De son côté, Raluca veut éliminer tous les suspects de mushitude avant de finir les réparations du PILGRED. Une idée absurde, mais elle y tient. Je lui rappelle que de mon point de vu elle est aussi suspect que les autres. Elle répond avec véhémence qu’elle est une vraie humaine. J’en ai rien à faire, pour moi elle est autant suspecte que le sont ceux que je n’ai pas soigné d’une des nombreuses maladie qui traine à bord.
L’hécatombe continue avec la disparition de Roland sous une plaque de tôle. Ça va devenir de plus en plus difficile de continuer avec toutes ces disparitions de personnages avec des savoir-faire important. Pour commencer, on n’a presque plus de pilotes et ce n’est pas pour nous arranger avec le nombre de Hunter grandissant qui nous pourchasse.
Jour 15:
Chao est mort au petit matin d’une dépression fatale. La survie à bord du Daedalus est de plus en plus difficile. On ne sait plus où donner de la tête pour faire tout ce qu’il y a faire pour continuer notre voyage.
D’un point de vu personnel, cette nuit fut terrible. Plusieurs plaques de tôle me sont tombées dessus et j’ai eu beaucoup de mal à m’en dégager. Heureusement que je suis infirmière et que j’ai pu me prodiguer les premiers soins. Bref, j’ai vraiment failli y passer cette nuit.
On commence a vraiment devenir parano avec ce mush introuvable. Certain propose l’élimination systématique des suspects jusqu’à ce que l’on ait trouvé le bon et ensuite voir dans quel état on est pour voir ce que l’on fait. Je réprouve ce genre de méthode, mais mon opinion reste san voix devant la détermination des autres. De plus, la fin proche ne les incite pas à la réflexion.
On a tenté une dernière expédition. Elle a été mortelle avec pas moins de trois morts (Raluca, Gioele et Paola). Le bon point de cette expédition, cela nous a permis de découvrir le dernier mush qui était Paola.
Nous faisons maintenant un rush sur le PILGRED afin de pouvoir rentrer sur Sol vu que nous n’avons plus les ressources de mener à bien une expédition et surtout parce que nous n’avons plus d’O2. C’est la fin du voyage, mais on a réussi notre mission. Nous avons le sérum et revenons sans mush. Nous allons pouvoir sauver l’humanité et reprendre notre petite vie tranquille.
Nous nous organisons pour remonter tout le Daedalus qui tombe en miette. Chacun s’équipe comme il peut pour faire face à toutes sortes de problèmes. Après moult péripétie, on arrive sur le Pont. On constate avec soulagement que le poste de commande n’est pas encore cassé. On va pouvoir rentrer à la maison.
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Jeu 2 Mai - 19:41 par 
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